KLODIENN

INSTALLATION – APPEL À PARTICIPATION

KLODIENN est une poupée.
Un personnage irréel, à l’apparence irréelle, qui est pourtant présent dans la vie psychique, amoureuse, quotidienne, le rapport au corps de très nombreuses femmes de toutes origines.
Qui s’impose, cristallise des désirs, des frustrations, des colères, de la haine de soi, des buts impossibles à atteindre, une image fantasmée d’être une autre que soi. Le nom de la poupée, Klodienn, fait référence à deux figures féminines correspondant à un stéréotype, à la norme physique imposée aux femmes par la société occidentale post industrielle, et très prégnant dans les années 1990 : la top model Claudia Schiffer, et le personnage de légende Hélène de Troie. Toutes les deux blondes, toutes les deux investies d’une charge symbolique forte, toutes les deux supposées représenter la perfection de la beauté féminine à un instant T de l’histoire.
Le pouvoir de ce stéréotype est immense, invisible, intérieur, et la poupée le matérialise, dans des situations quotidiennes. Les photos mettent en scène ces situations pour des femmes de tous âges se reconnaissant dans cette problématique.

Ce qu’elle dit. Ce que son corps dit. Écho de ce que les femmes entendent tout au long de leur vie. Des phrases reviennent, portées par le corps de la poupée. Ce sont des phrases qui pour beaucoup n’ont pas été prononcées dans une intention violente mais dans un contexte « normal » ou d’humour, ce qui m’intéresse d’autant plus car leur violence n’est pas toujours directe mais insidieuse, née de la répétition, de l’accumulation.

La poupée que je re-crée raconte ces histoires. Elle est recouverte de regards. Les yeux d’hommes, de femmes. Regards collés à elle, regards que son corps porte et intègre. Elle regarde et elle est regardée.

A la rencontre des femmes : processus créatif et appel à participation

Dans le cadre du processus créatif de KLODIENN, qui associe installation photographie et écriture, j’ai lancé un appel à participation destiné aux femmes (tous âges, toutes origines et profils) qui souhaitent participer à cette aventure pour réaliser leurs portraits avec la poupée KLODIENN et intégrer leurs portraits et témoignages dans l’installation.

Toute femme qui se sent concernée, touchée ou juste intéressée par la thématique du vécu corporel féminin et de la façon dont notre société le construit autour de stéréotypes physiques et symboliques, peut participer. La mémoire et le vécu de ces stéréotypes sont le cœur de la recherche, qui concerne aussi au sens plus large le ressenti corporel (image de soi, douleur physique, rapport à l’alimentation…)
Les rencontres se font de façon individuelle ou en ateliers collectifs, à Paris ou dans les autres lieux où je me déplace.

. Séances photos
Les femmes volontaires me rencontrent (et rencontrent la poupée KLODIENN!), et ensuite nous prenons rendez vous pour une séance dans le lieu de leur choix ( lieu public, domicile…il ne s’agit pas de photos en studio mais dans des contextes quotidiens ). Je n’impose aucune mise en scène, ma priorité est que la photo émane du partage avec les femmes…mais je peux aussi proposer des idées à la demande des participantes.

. Collages / les poupées symboliques
Je propose aux femmes d’entrer dans mon processus artistique et de recourir un objet-poupée qui leur semble signifiant ; ce pourra être une poupée leur appartenant ou une poupée recyclée que je proposerai à leur choix. Les éléments de collages seront issus de magazines récupérés. J’ai fait le choix de recouvrir la poupée KLODIENN d’un collage de regards, à chaque participante d’imaginer ce que raconte le corps de sa poupée.

. Collecte audio / mots et phrases
Les femmes qui le souhaitent pourront partager les mots, phrases, situations liées à leur vécu du stéréotype, ou s’adresser à la poupée, ou la « faire parler ».

KLODIENN est une poupée.
Un personnage irréel, à l’apparence irréelle, qui est pourtant présent dans la vie psychique, amoureuse, quotidienne, le rapport au corps de très nombreuses femmes de toutes origines.
Qui s’impose, cristallise des désirs, des frustrations, des colères, de la haine de soi, des buts impossibles à atteindre, une image fantasmée d'être une autre que soi. Le nom de la poupée, Klodienn,  fait référence à deux figures féminines correspondant à un stéréotype, à la norme physique imposée aux femmes par la société occidentale post industrielle, et très prégnant dans les années 1990 : la top model Claudia Schiffer, et le personnage de légende Hélène de Troie. Toutes les deux blondes, toutes les deux investies d’une charge symbolique forte, toutes les deux supposées représenter la perfection de la beauté féminine à un instant T de l’histoire.
Le pouvoir de ce stéréotype est immense, invisible, intérieur, et la poupée le matérialise, dans des situations quotidiennes. Les photos mettent en scène ces situations pour des femmes de tous âges se reconnaissant dans cette problématique.

Ce qu’elle dit. Ce que son corps dit. Écho de ce que les femmes entendent tout au long de leur vie.
Des phrases reviennent, portées par le corps de la poupée. Ce sont des phrases qui pour beaucoup n’ont pas été prononcées dans une intention violente mais dans un contexte « normal » ou d’humour, ce qui m’intéresse d’autant plus car leur violence n’est pas toujours directe mais insidieuse, née de la répétition, de l’accumulation.

La poupée que je re-crée raconte ces histoires. Elle est recouverte de regards. Les yeux d’hommes, de femmes. Regards collés à elle, regards que son corps porte et intègre. Elle regarde et elle est regardée.

A la rencontre des femmes : processus créatif et appel à participation

Dans le cadre du processus créatif de KLODIENN, qui associe installation photographie et écriture, j’ai lancé un appel à participation destiné aux femmes (tous âges, toutes origines et profils) qui souhaitent participer à cette aventure pour réaliser leurs portraits avec la poupée KLODIENN et intégrer leurs portraits et témoignages dans l’installation.

Toute femme qui se sent concernée, touchée ou juste intéressée par la thématique du vécu corporel féminin et de la façon dont notre société le construit autour de stéréotypes physiques et symboliques, peut participer. La mémoire et le vécu de ces stéréotypes sont le cœur de la recherche, qui concerne aussi au sens plus large le ressenti corporel (image de soi, douleur physique, rapport à l’alimentation…)
Les rencontres se font de façon individuelle ou en ateliers collectifs, à Paris ou dans les autres lieux où je me déplace.

. Séances photos
Les femmes volontaires me rencontrent (et rencontrent la poupée KLODIENN!), et ensuite nous prenons rendez vous pour une séance dans le lieu de leur choix ( lieu public, domicile…il ne s’agit pas de photos en studio mais dans des contextes quotidiens ). Je n’impose aucune mise en scène, ma priorité est que la photo émane du partage avec les femmes…mais je peux aussi proposer des idées à la demande des participantes.

. Collages / les poupées symboliques
Je propose aux femmes d’entrer dans mon processus artistique et de recourir un objet-poupée qui leur semble signifiant ; ce pourra être une poupée leur appartenant ou une poupée recyclée que je proposerai à leur choix. Les éléments de collages seront issus de magazines récupérés.
J’ai fait le choix de recouvrir la poupée KLODIENN d’un collage de regards, à chaque participante d’imaginer ce que raconte le corps de sa poupée.

. Collecte audio / mots et phrases
Les femmes qui le souhaitent pourront partager les mots, phrases, situations liées à leur vécu du stéréotype, ou s’adresser à la poupée, ou la « faire parler ».

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